L’ARLÉSIENNE

L’ARLÉSIENNE

L’ARLÉSIENNE

L’Arlésienne est très souvent présente dans la crèche en compagnie de son inséparable gardian (santonification du marquis Folco de Baroncelli-Javon, 1869-1943, restaurateur des madades en Camargue). Celui-ci est toujours représenté à cheval avec sa cavalière et le couple évoque Vincent et Mireille popularisés par Frédéric Mistral dans sa Mirèio. Chaque santonnier se fait un devoir de représenter l’Arlésienne selon ses goûts, jeune ou vieille, mais toujours revêtue de ses plus beaux atours, le costume d’Arles. Celui-ci, porté indifféremment par les femmes de toutes conditions, a traversé la Révolution, tout en continuant à évoluer d’une façon naturelle. D’Arles, il s’est étendu à l’Est par-delà la Crau, jusqu’à la Durance et le golfe de Fos. Il se distingue d’abord par une coiffe spéciale qui nécessite le port de cheveux longs. En fonction des jours de la semaine et des tâches à accomplir, cette coiffure était retenue sur le sommet de la tête par un ruban, une cravate ou un nœud de dentelles.